Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Flying Taurus : Blog Chrétien

Herméneutique du sujet

3 Février 2013 , Rédigé par Flying Taurus Publié dans #Philosophie

L'herméneutique du sujet, c'est la création du sujet par lui-même. Voyons cela plus en détails.

 

philondalexandrieIl existe toute une tradition millénaire de travail sur les représentations mentales des personnes en difficulté, connue sous le vocable d' épimélia heautou, le « souci de soi ». Chez Philon d'Alexandrie, thérapeute hellénistique[1]   du début de l'ère chrétienne, c'était par l'évocation des archétypes présents dans certains récits bibliques, que les thérapeutes transmettaient des valeurs d'action juste aux malades dont ils s'occupaient. La valeur exemplaire de ces récits était propre à transmettre diverses émotions et envies, dont le malade bénéficiait pour sa conduite : c'est en agissant selon des modèles, en connaissant le résultat probable de ses comportements que le malade parvenait à la guérison.

Abordés sous l'angle philosophique, les personnages archétypiques blibliques représenteraient pour nous des « transcendentaux», c'est à dire des ensembles conceptuels comme le Bien, le Vrai, le Bon, dont l'explicitation est encore aujourd'hui à même de susciter des effets d'édification et de structuration psychique. Le mêmes causes produisant les mêmes effets, à vingt siècles de nous, un enseignement philosophique patient, conduit au moyen de notions et d'exemples simples conféraient une qualité mentalement structurante au psychisme du malade qui l'écoutait. Ainsi, les malades se soignaient-ils au moyen d'une patiente évocation des mythes et d'une veille philosophique constante faite d'écriture, d'écoute, de lectures et de dialogues propres à guider et à recadrer leur fonctionnement psychique et comportemental. La finalité étant la guérison du malade par l'adoption d'un mode de vie sain et spirituel, le choix d'une voie, d'une culture de soi.

 

114654Avec Platon, la question se recentre sur le citoyen, dans une optique de préparation au gouvernement de la Cité, entendue à la fois comme corps social et comme corps psychique de l'individu. Ainsi, dans la République, Socrate compare l'homme dont le souci de soi est absent à un prisonnier dans une « caverne [2]» sombre, dont il envisage une méthode de libération : celle de l'éducation logico-mathématique et philosophique.

En fait, le philosophe veut, par l'éducation, former l'esprit du jeune citoyen pour lui permettre une certaine contemplation de vérités édifiantes et éternelles. Ces vérités lui permettront de gouverner tout en se gouvernant soi-même. L'individu passe donc du statut d'objet mû par l'ignorance de sa condition à celui de sujet régulé dans son action par un système juridique et moral. On est cependant encore ici dans un souci de soi conduit à des fins politiques, mais aussi religieuses et mystiques, de sorte que le souci de soi est plus un souci de la conduite générale de l'existence qu'un souci de construction identitaire autonome. Ce véritable « amour du souci de soi » ne commencera qu'avec les épicuriens et se généralisera chez Pline et Sénèque. Il s'agira dès lors moins d'une problématique du choix personnel de toute une « esthétique de l'existence », que d'une discipline mentale aboutissant à la construction d'une structure identitaire autonome.

 

 

De l'herméneutique du sujet à la technologie de soi

 

foucault 01L'approche philosophico-mystique des thérapeutes - pour qui des figures mythiques « orientent et élèvent la vie » - et celle de Platon - pour qui les Formes et le Bien, « c'est à dire ce qu'on expérimente, d'une manière non-discursive, dans le désir et dans le dialogue[3] », faisaient de la pratique de soi un élément préparatoire à une espèce d'herméneutique du sujet : la découverte intérieure d'une sorte de « vérité cachée qui serait celle du sujet lui-même[4] ». Certes, leur pratique du discours philosophique permettait la mise en place d'un ensemble de pratiques cognitives et corporelles - dont le but était clairement de « prendre soin[5] » de soi même - mais c'était néanmoins toujours dans une approche mystique où non seulement le corps, mais aussi et surtout le Soi, son désir, son mental, restaient confinés dans une culture particulière et au service d'une croyance spirituelle donnée : croyance biblique pour Philon, transcendance du dialogue pour Platon. A cette approche herméneutique du sujet, Michel Foucault oppose  la notion de « technologie de soi[6]  ». Dans cette approche dépouillée de toute mystique, la construction identitaire, n'est pas solidaire d'une tekhnê tou biou, d'une manière de vivre. En ce sens, ce n'est pas une teknê de la vie comme les thérapeutes et Platon l'entendaient. Le problème pour la technologie de soi n'est pas de déterminer « quelle teknê dois-je apprendre afin de vivre aussi bien que je devrais[7] » ou de trouver un hypothétique art de vivre, mais bien plutôt d'acquérir une maîtrise de soi.  Si « l'art de vivre » peut jouer un rôle sur l'acquisition de cette maîtrise de soi, il reste néanmoins un pont qualitatif entre l'un et l'autre, que nous refusons de franchir.

 

Bien au contraire, la technologie de soi comprend toujours un ensemble de prescriptions techniques qui sont autant de propositions possibles parmi une infinité d'autres. Chaque exercice constitue seulement un exemple d'activité créatrice, un exemplaire unique qui fait suite à une appropriation personnelle voire intime d'une technique particulière. La technologie de soi vise toujours à l'appropriation créatrice de techniques de soi. Elle est une activité créatrice de soi.

Pour appréhender sa nature, une analogie avec les pratiques sensuelles et sexuelles du Kâma Sûtra et de l'Ananga Ranga peut nous être utile : tous deux proposent une nomenclature impliquant « divers types de caresses, baisers, morsures et griffures[8] » mais leur but est avant tout incitatif. Il s'agit toujours pour les amants de faire l'apprentissage, par l'entremise de « canevas » anatomiques, de discours poétiques et fleuris, de ce qui ne s'apprend pas : « varier les activités », « compenser l'imagination défaillante », ou encore « lutter contre la paresse[9] ». ana13-33

Ainsi, il s'agira pour la technologie de soi d'enseigner des séries de partitions particulières puis, d'apprendre à composer des improvisations. Qu'il s'agisse donc d'un raffinement cognitif ou  érotique, la technologie de soi se définit d'abord comme un apprentissage méthodique à la création de soi. Et si, en la matière, « la connaissance [aide] l'instinct[10] », celui-ci affichera d'autant moins vite ses limites que le praticien y mettra de cœur à l'ouvrage. Il n'y a cependant pas de recette toute faite car il restera toujours « une part indescriptible, incodifiable[11] », toute une série de « nuances inhérentes à l'œuvre[12] » qu'aucune méthode ne sera jamais en mesure de théoriser.

 

Définition de la technologie de soi

 

Qu'est-ce au juste que la technologie de soi ? Essayons d'abord de la caractériser par son but. L'objet de la technologie de soi est relativement précis : celui de procéder à « un retournement sur place[13] » pour s'établir auprès de soi-même, « résider auprès de soi-même ». Son objectif final est de développer un certain nombre de relations à soi-même. Relations parfois abordées sous l'angle juridique ou politique, avec par exemple des expressions comme « être souverain sur soi-même », « exercer sur soi-même une maîtrise parfaite », « être pleinement indépendant », « être complètement à soi ».  

 

Fonctions et modalités de la technologie de soi

 

La technologie de soi remplit des fonctions explicitement formatives[14]. Son développement s'origine dans les défauts de la pédagogie, de manière à la compléter ou à s'y substituer carrément. Pratique d'adulte, elle nécessite d'être exercée tout au long de la vie. Si elle peut s'appuyer sur le « rapport à un maître[15] », elle s'en émancipe le plus souvent très vite. Elle ne peut toutefois se pratiquer « sans l'aide d'une autre[16] », le lien affectif étant consubstantiel de sa pratique. « On n'apprend que de qui on aime[17] ». Il y a donc une multiplicité de relations sociales qui peuvent lui servir de support : organisations scolaires strictes, conseillers privés, rapports de famille, rapports de protection, rapports d'amitié, rapports avec des personnages haut-placés. C'est dans ce « service d'âme[18] » que s'épanouit la technologie de soi. Elle remplit plusieurs fonctions :

 

–   une fonction de désaprentissage : se séparer de mauvaises habitudes, d'opinions fausses reçues de l'opinion publique ou de son éducation scolaire, familiale, de l'entourage.

–   Une fonction de défense : la pratique de soi doit donner des armes pour développer la combativité, le courage, en un mot l'affirmation de soi, de façon à résister aux événements qui peuvent se produire et à ne pas se laisser décontenancer par eux.

–   Une fonction curative thérapeutique : la culture de soi est conçue comme une médecine de l'âme, donc de « toute la vie morale[19] ». C'est une formation à l'auto-médication mentale.

 

AscetChacune de ces fonctions sont assurées par un ensemble de pratiques, désignées par le terme askêsis. Elles sont de nature cognitives et uniquement objectives: acquisition de connaissances théoriques sur notre relation au monde, sur notre place dans l'ordre de la nature, discours sur notre dépendance ou indépendance à l'égard des événements qui se produisent[20]. Ces connaissances sont utilisées comme des instruments et des automatismes qu'il faut intégrer mentalement, par une méditation quotidienne « jusqu'à en faire une partie de soi-même », un principe actif d'action. Aucunement un déchiffrage de nos pensées, émotions, représentations ou désirs[21].

 

Les modalités de ces exercices sont de trois sortes :

–   l'écoute : se taire et écouter l'enseignement. Il existe une « réglementation de la bonne écoute[22] » qui concerne l'attitude physique, la manière de diriger son attention, la façon de retenir ce qui vient d'être dit[23].

–   L'écriture : connue sous le vocable d'hupomnêmata, les écrits produits à l'occasion d'une prise de notes de lectures dans une conversation, de réflexions personnelles ou entendues lors de réunions, permettent de relire et de réactualiser de temps en temps ses connaissances.

–   La mémorisation : sous l'expression d'anakhôrêsis eis heauton, il s'agit de revenir à ses connaissances acquises par un effort de revisualisation consciente et intérieure.

 

 

Techniques de soi

 

Dans cette acception de la technologie de soi, les techniques de soi se définissent donc comme une série d' « exercices » visant l'acquisition d'une « maîtrise de soi ». Au fil des siècles, cette technologie reposera sur une immense variété de « procédures, de techniques, d'idées [et] de mécanismes[24] », qui, bien que toujours contenus dans des cultures particulières et encadrés par des principes moraux ou esthétiques de l'existence humaine, n'ont, à proprement parler, aucun lien « analytique.nécessaire [25]» avec quelque structure religieuse, sociale ou politique que ce soit.

 

Quoi qu'il en soit, ce qui semble qualifier le mieux la technologie de soi, c'est qu'elle est une « pratique créatrice » de construction de soi par l'exercice. Chaque exercice et entraînement donne la possibilité de faire face, se sortir de situations périlleuses, d'être en pleine possession de ses moyens ou comme le dit Sénèque : fieri suum. Elles peuvent être aussi exprimées par un vocabulaire du plaisir narcissique : « jouir de soi », « prendre son plaisir avec soi-même », « trouver en soi toute sa volupté ». Avec Foucault, on pourrait dire que son but est de « faire de nous-mêmes des œuvres d'art[26] ».

 

Ainsi, il existe des exercices propres à enseigner la maîtrise de la réalisation de cette œuvre. Ces exercices s'effectuent en situation réelle et qui sont essentiellement de trois sortes :

 

–   Des entraînements physiques : appellés exercitatio par la Tradition, il s'agit par exemple de pratique sportive, mais aussi de jeûne, de stages en campagne et travaux agricoles : tout ce qui peut « établir et tester l'indépendance de l'individu par rapport au monde extérieur[27] ».

–   Des entraînements psychiques : appellés meditatio par la Tradition, il s'agit par exemple d'exercices de visualisation, d'imagination prévisionnelle de faits négatifs dans l'avenir en vue de neutraliser « l'opinion que nous [en] avons[28] » et de nous concentrer sur le présent.

–   Des attitudes générales : il en existe de deux sortes.

–   D'abord, un « contrôle des représentations[29] » : il s'agit d'une veille constante exercée sur les pensées et d'une surveillance vigilante de son état émotionnel doublée d'une interprétation, d'un rappel « d'un certain nombre de principes vrais[30] ». L'exercice consiste s'entraîner à réagir conformément à ces principes, en paroles et en actes.

–   Enfin, un « regard rétrospectif » sur ses actions, où l'on peut « se faire juge de soi-même et mesurer le progrès moral » accompli.

 

Exemples : exercices issus de la Tradition

 

A l'appui des exercices spirituels[31] décrits par Hadot, nous pouvons décrire chaque exercice à partir de 5 catégories : son thème, la théorie qui le fonde, la description de l'exercice en lui-même, des conseils pratiques et enfin une explication des effets de l'exercice.

 

Pour ce qui est des exemples concrets, il existe dans le stoïcisme, des pratiques quotidiennes de la logique pour résoudre les problèmes psychologiques quotidiens. La logique est donc vue comme une méthode de raisonnement qui permet la maîtrise du discours intérieur. La théorie n'est pas un savoir abstrait, c'est un thème d'exercice spirituel.

 

Premier exemple : exercice de contrôle des représentations

corbu techdesoi

–   Thème : logique

–   Théorie sous-jacente : Selon le stoïcisme, les passions résultent d'un mauvais usage du jugement et du raisonnement.

–   Exercice : Surveiller le discours intérieur; voir si un jugement de valeur erroné ne s'y est pas introduit

–   Conseil pratique : Marc Aurèle conseille de se faire une définition « physique » de l'objet qui provoque la passion. « Cette pourpre, c'est du poil de brebis mouillé du sang d'un coquillage. L'union des sexes, c'est un frottement de ventre avec éjaculation dans un spasme d'un liquide gluant. [32]»

–   Explication : cet exercice permet de se concentrer sur la matérialité des faits, « sans ajouter de jugement de valeur inspirés par les conventions, les préjugés ou les passions [33]».

 

Deuxième exemple : exercice de contrôle des représentations


askesis-640x320

–   Thème : physique

–   théorie sous-jacente : Selon le stoïcisme, l'univers suit une métamorphose constante.

–   exercice : se penser comme une partie du Tout; voir en imagination toutes les activités humaines du point de vue d'en-haut, « dans la perspective de la Raison universelle », c'est à dire comme « entrain de se métamorphoser ».

–   Conseil pratique : Marc Aurèle : « observe chaque objet et imagine-toi qu'il est entrain de se dissoudre, qu'il est en pleine transformation, entrain de pourrir et de se détruire ».

–   Explication : cet exercice conduit à s'élever à la conscience cosmique, i.e. à s'immerger dans la totalité du cosmos pour accepter l'idée de la mort comme « loi universelle de l'univers [34]».

 

Troisième exemple : exercice d'entraînement psychique - meditatio

maximos-hutburner

–   Thème : préexercice des maux

–   théorie sous-jacente : Selon le stoïcisme, les événements sont de deux types : ceux qui dépendent de nous et ceux n'en dépendent pas.

–   exercice : se représenter à l'avance les difficultés, les revers de fortune, les souffrances et la mort.

–   Conseil pratique : Philon d'Alexandrie : « parmi les choses qui arrivent sans qu'on le veuille, même les plus pénibles sont allégées par la prévision, quand la pensée ne rencontre plus rien d'inattendu dans les événements mais émousse la perception, comme s'il s'agissait de choses anciennes et usées[35] ».

–   Explication : cet exercice permet de « restaurer [...] la tranquillité et la paix de l'âme[36] »

 

Exercices issus des sciences humaines actuelles

Il existe actuellement certains ouvrages contenant des outils et des techniques destinés à faciliter la prise de conscience, étape par étape, de certaines composantes comportementales en vue de les améliorer. Les auteurs de ces ouvrages proposent des temps de réflexion, des applications pratiques et des clés concrètes, illustrées d'exemples, de témoignages.

 

Premier exemple : exercice d'entraînement physique  - exercitatio

 

–   thème : le langage non-verbal

–   théorie sous-jacente : selon deux études[37] publiées en 1971  par Albert Mehrabian, professeur de psychologie à UCLA (Université de Californie, Los Angeles), il existe une différence d'impact entre les messages verbaux et non-verbaux. Ses résultats sur les messages contradictoires des sentiments et des attitudes sont connus sous le nom de « règle des 7 % - 38 % - 55 % ».                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

 
 

ASKESIS–   Exercice : trouver son centre de gravité pour bien être ancré : transférer le poids du corps dans les six directions en effectuant pour chacune d'elles un cycle respiratoire complet. « Sentez l'ancrage au sol, dense, comme les racine d'un arbre pénétrant intensément le sol. Et en haut, amplifiez l'ouverture, la légèreté, comme des branches pour laisser entière liberté à vos bras et à votre gestuelle[38] ».

–   Conseil pratique : pieds nus, écartés de la largeur du bassin, veiller à faire adhérer au maximum la plante des pieds au sol. Plier légèrement les genoux, le bassin sert de base à la colonne vertébrale qui s'étire du sacrum jusqu'au sommet du crâne. Visage neutre et relâché.

–   Explication : En s'ancrant dans le sol, on libère plus facilement sa gestuelle. Ainsi, on favorise l'appréciation de notre interlocuteur, et on relativise l'importance des mots. Il est tout de même difficile de généraliser cette étude à l'ensemble des situations relationnelles, mais cette étude montre la nécessité d'être « en congruence » avec ce que l'on exprime.

 

 

 

Deuxième exemple : exercice d'entrainement psychique – mediatio

 

–   thème : affirmations positives

–   théorie sous-jacente : Les vertus de la pensée positive et de l'auto-suggestion ont été découvertes au milieu du XIXème siècle par Emile Coué de la Chataîgneraie. Le fait que notre mental puisse agir sur notre corps a été confirmé par de récentes études[39] : le phénomène du placebo reposerait sur des mécanismes psychologiques de foi, d'espoir et de perception qui libéreraient des substances chimiques influant sur notre système nerveux et sur notre métabolisme, ainsi que sur notre système  immunitaire.

Michel-Foucault-Wikimedia-Commons1–   Exercice : Chaque matin, pendant 15 jours, se placer devant son miroir . Se regarder bien en face et prononcer distinctement les trois affirmations positives suivantes : 1) Je m'aime vraiment et profondément; 2) Je mérite de réussir; 3) Je suis une personne unique et exceptionnelle.

–   Conseil pratique : « Faites cet exercice avec rigueur et sérieux, chaque matin. Vous constaterez les bénéfices sur votre confiance en vous et votre énergie personnelle[40] ».

–   Explication : Notre corps et notre mental permettent d'optimiser nos performances, et notre corps peut générer des effets positifs sur le cerveau. Ainsi, une détente volontaire des muscles du visage aura un impact « sur l'ensemble de la physiologie du corps dans le sens d'un rééquilibrage du système nerveux[41] ».

 



[1]LELOUP, J-Y., (1999), Prendre soin de l'être, Philon et les Thérapeutes d'Alexandrie, Albin Michel, Paris, p. 23

[2]PLATON, (2002) La République, Traduction, présentation et notes par George Leroux, éditions Garnier Flammarion, Paris. [514 a], p 358

[3]HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 122

[4]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique ... p. 1183

[5]LELOUP, J-Y., (1999), Prendre soin de l'être, Philon et les Thérapeutes d'Alexandrie, Albin Michel, Paris, p. 20

[6]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article « A propos de la généalogie de l'éthique : un aperçu du travail en cours », Editions Quatro Gallimard, Paris. p. 1203

[7]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article « A propos de la généalogie de l'éthique : un aperçu du travail en cours », Editions Quatro Gallimard, Paris. p. 1209

[8]LELEU, G., (1982), Le Traité des Caresses, Editions J'ai Lu, Paris, p. 85

[9]Ibid., p. 85 

[10]Ibid., p. 87 

[11]Ibid., p. 88 

[12]Ibid., p. 88

[13]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique du sujet, Editions Quatro-Gallimard, Paris, p. 1175

[14]Ibid., p. 1176 

[15]Ibid., p. 1176 

[16]Ibid., p. 1177 

[17]Goethe (1825), Conversations avec Eckermann dans HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 113

[18]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique ... p. 1178

[19]HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 106

[20]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique ... p. 1179

[21]Ibid., p. 1179

[22]Ibid., p. 1180

[23]LELOUP, J-Y., (1999), Prendre soin de l'être, Philon et les Thérapeutes d'Alexandrie, Albin Michel, Paris, p. 51 - 52

[24]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article « A propos de la généalogie de l'éthique : un aperçu du travail en cours », Editions Quatro Gallimard, Paris. p. 1210

[25]Ibid., p. 1211

[26]Ibid., p. 1211

[27]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique ... p. 1182

[28]Ibid., p. 1182

[29]Ibid., p. 1183

[30]FOUCAULT, M. (1988), Dits et Ecrits, Article L'herméneutique ... p. 1183

[31]HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 210 - 211

[32]Marc Aurèle, VI, 13.

[33]HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 210 - 211

[34]Marc Aurèle, X, 18

[35]Philon, Des lois spéciales, II, 46.

[36]HADOT, P. (2006), Qu'est ce que la philosophie antique?, Folio Essais, Paris, p. 212 - 213

[37]MEHRABIAN, A., (1971),  Silent Messages (1st ed.). Belmont, CA: Wadsworth.

[38]MILLECAMPS, S., (2011),  Image et image de soi, Faire de son image un atout professionnel, Dunod, Paris. p. 139

[39]VASE, L., JONAS, W. B., & WALACH, H. (2011) Placebo, meaning and context issues in research dans LEWITH, G. T., JONAS, W. B. & WALACH H., Clinical Research in Complementary Therapies : Problems and Solutions, Churchill Livingstone, Philadelphia (U.S.), p. 313 - 332 

[40]MILLECAMPS, S., (2011),  Image et image de soi, Faire de son image un atout professionnel, Dunod, Paris. p. 172

[41]LAMBOLEY, D. dans  MILLECAMPS, S., (2011),  Image et image de soi, Faire de son image un atout professionnel, Dunod, Paris. p. 170

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article